Mais nos idées doivent rester simples : éviter les massacres, permettre la transition politique et assurer le relais par la MISCA et les Nations unies.
Sans l'intervention française, je le répète, nous aurions assisté à des massacres épouvantables. Quelque 250 militaires français étaient d'ailleurs présents à l'aéroport de Bangui M'Poko, dans le cadre de la mission Boali, engagée en 2003. Fallait-il les rapatrier ? Les laisser spectateurs des massacres ? Cela eût été catastrophique pour l'image de la France.
Des débordements et des exactions sont toujours possibles, mais l'évolution, s'agissant notamment du processus de transition, est positive.