Les Estoniens ont manifesté leur intention de participer, même dans un cadre bilatéral.
L'État centrafricain existe encore par lambeaux ; le réactiver est donc possible, pour organiser des élections avant la fin de l'année, si l'autorité de transition en a la volonté. Une évolution positive est possible si cette dernière gagne le respect de tous. Le Président et le Premier ministre ne pourront se présenter à l'élection présidentielle ; les membres du Gouvernement, eux, le pourront.
Pour nos soldats, l'opération est peut-être moins difficile physiquement qu'au Mali, mais plus difficile nerveusement. Leur action me laisse admiratif. Ils doivent souvent passer, en très peu de temps, d'une opération de maintien de l'ordre à une autre, plus spécifiquement militaire.
La présence de gendarmes européens me paraît effectivement nécessaire ; elle devient au demeurant visible au sein de la MISCA. L'une des difficultés de la situation que nous avons trouvée en arrivant sur place était que les gendarmes et policiers centrafricains, réputés réguliers, étaient en réalité des Séléka déguisés.
L'assemblée du CNT vient d'annoncer que l'élection aurait lieu samedi, et que les candidatures peuvent être déposées jusqu'à jeudi. Comme je l'indiquais, le processus de transition se met en oeuvre.