Nous y réfléchissons, mais je rappelle que les affrontements avec les milices armées sont bel et bien des opérations de combat. À Bangui même, d'autres forces doivent effectivement intervenir : celles de la MISCA le font de plus en plus, mais l'hypothèse de la gendarmerie, y compris européenne, reste posée, surtout si la situation continue d'évoluer favorablement.
Quoi qu'il en soit, il a bien fallu, au départ, pour éviter les massacres, mener des opérations militaires ; il faudra les poursuivre sur l'ensemble du territoire car, jusqu'à présent, elles ont été largement limitées à Bangui et Bossangoa. La population s'est en effet réfugiée dans les lieux où elle pouvait trouver un minimum de sécurité. À Bozoum, des maisons sont toujours incendiées.