Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 14 janvier 2014 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

D'un côté, les militaires ont fait le choix des armes avec, au bout de leur engagement, l'éventuel sacrifice suprême ; ils sont très attachés à leur métier, pour lequel ils éprouvent de l'amour. Mais d'un autre côté, ils éprouvent un sentiment d'injustice, nourri par la perception d'une inégalité de traitement par rapport aux administrations civiles, notamment le fait de supporter 58 % des suppressions d'effectifs dans la fonction publique. Cette ambivalence ne ressort pas de vos propos.

D'autre part, le taux de sélection que vous avez cité – 2,3 candidats pour un poste – ne correspond qu'à une moyenne ; dans certaines unités, le taux est plutôt de six à sept candidats pour un poste. Cela signifie que, dans certains cas, le rapport est de un pour un. Ne craignez-vous pas que cela ait, à terme, un impact sur le niveau des troupes ?

Qu'en est-il du rôle de promotion sociale de l'armée, premier recruteur de jeunes non diplômés du pays ?

A-t-on réglé la situation de certains personnels sous contrat, en particulier celle des interprètes recrutés en Afghanistan ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion