Intervention de Yves Fromion

Réunion du 12 décembre 2012 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion, co-rapporteur :

S'agissant de la coopération structurée permanente, s'il est vrai qu'elle ne peut être lancée que si une majorité qualifiée des États l'approuvent, cela ne signifie pas pour autant qu'une telle majorité doive y participer. L'obstacle est donc beaucoup moins dirimant qu'on l'imagine. En ce qui concerne le domaine industriel, c'est là que la « mécanique » de coopération est sans doute la plus adaptée. Ensuite, je veux à mon tour insister sur l'ampleur des solidarités qui nous lient, et nous imposent une vraie politique commune de défense. Imaginons par exemple que la Turquie soit membre de l'Union, nous mettant aux portes d'un des conflits les plus dangereux du monde. Ne serions-nous pas nécessairement portés à nous entendre, et à assumer nos responsabilités ? On ne peut s'en remettre uniquement à l'OTAN.

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