Intervention de Rudy Salles

Réunion du 26 mars 2013 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

Nous avons effectivement mesuré, tous deux, à Bruxelles, que la DG Concurrence se soucie de la notion d'«exception culturelle » comme d'une guigne ; la manière dont nous avons été reçus était d'ailleurs à la limite de l'incorrection. Nous attendons tous une réponse de la Commission européenne au sujet de la TSTD et une autre question nous inquiète : la possible remise en cause de la chronologie des médias ; nous devrons nous battre pour la préserver. Nos interlocuteurs ont beau avoir mentionné devant nous, à titre d'exemple, la « célébrité » d'un film grec prétendument acquise par un lancement sur l'Internet précédant un considérable succès en salles, cette renommée est restée confidentielle. Enfin, on n'insistera jamais assez sur le fait que si le cinéma français est le seul qui continue de s'en sortir en Europe, et s'il porte le cinéma européen grâce à des coproductions, c'est en raison d'un mécanisme de financement exemplaire qui, assis sur les recettes, permet que les productions étrangères, notamment américaines, participent au financement des productions françaises et européennes. Nous devons préserver ce dispositif.

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