Intervention de Axelle Lemaire

Réunion du 28 novembre 2012 à 18h45
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxelle Lemaire :

Je confirme qu'il n'est pas aisé de tenter de convaincre nos collègues britanniques tant nos discussions se transforment parfois en dialogue de sourds. Nous constatons en effet que l'euro-scepticisme est très prégnant chez les jeunes conservateurs élus en 2010, même si cela n'est pas forcément le cas de l'ensemble de l'opinion publique anglaise puisqu'un récent sondage a montré que les 18-30 ans sont très majoritairement favorables au maintien de leur pays au sein de l'UE.

A l'occasion de cette rencontre, nous avons abordé la question récurrente de la TTF. Dans la mesure où le lancement d'une coopération renforcée se fait à la majorité qualifiée, nous ne dépendons pas étroitement de l'assentiment du gouvernement britannique. Mais je sais toutefois que l'opposition anglaise vise à fédérer les opposants, par exemple en ralentissant les évaluations ou les études d'impact. Pourriez-vous nous donner des précisions sur la manière dont cette opposition à une coopération renforcée se concrétise ?

En outre, les Britanniques mettent en avant l'idée que la création d'une zone renforcée de TTF entraînerait des distorsions sur le marché unique européen. Or, en quoi l'introduction d'un nouvel impôt décidé par un ensemble de pays pourrait-il nuire à un pays qui s'exclut lui-même de cette zone ?

Enfin, existe-t-il d'autres perspectives de négociations avec d'autres États potentiellement enclins à rejoindre cette zone ?

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