Rappelons d’abord l’existant : les personnes victimes de violence ne sont pas exclues d’office du bénéfice du Fonds de solidarité pour le logement, loin de là puisqu’elles sont souvent en situation de mal-logement, ce qui leur ouvre ce droit. Les personnes isolées et les familles monoparentales, par exemple, situations qui peuvent résulter de violences, sont les publics spécifiques prioritaires de ce fonds. Pour autant, la précision me paraît bienvenue, ne serait-ce que pour inscrire à nouveau la nécessité de prioriser la réponse aux femmes victimes de violences dans les dispositifs de logement. La Gouvernement s’en remet donc à la sagesse de l’Assemblée.