Elle a adopté une rédaction qui me semble préférable à celle que propose cet amendement, lequel placerait la question des représentations sexistes avant celle de la dignité ; à mon sens, l’ordre inverse convient davantage. D’autre part, le terme « communication » qui figure dans l’intitulé adopté par la commission englobe la communication audiovisuelle et internet, puisqu’il embrasse toute forme de communication. J’ajoute, concernant l’emploi de la formule « communication audiovisuelle et d’internet » que vous nous proposez, que le droit désigne internet par une formule peut-être plus sibylline, quoique je la trouve assez claire : « communication au public en ligne ». Le terme « internet » lui-même n’est généralement pas employé dans notre législation. Pour toutes ces raisons, la commission a émis un avis défavorable.
N’ayant peut-être pas exercé ma vigilance assez tôt sur la question de l’intitulé, je précise par ailleurs au Gouvernement que le chapitre II comprend également un article 16 bis relatif à la formation des journalistes et un article 17 bis relatif à l’encadrement des concours de beauté pour les mineurs. Peut-être faudra-t-il donc au cours de la navette adapter encore l’intitulé en question, puisque le chapitre aborde d’autres domaines que ceux que nous avons évoqués à l’occasion de cet amendement.