Tout n'est pas clair, messieurs les ministres, qu'il s'agisse des objectifs, que nous partageons, ou du calendrier. La transition démocratique, en particulier, est évidemment du ressort non pas de la France mais des Nations unies, qui disposent d'organes spécialisés. Dans votre exposé, qui a mêlé tous les objectifs, on perçoit mal qui est en charge de quoi.
Quant au calendrier, nous savons bien qu'il est impossible de remettre en marche l'État centrafricain en six mois : le Président de la République a-t-il voulu parler de la présence française, qui serait ensuite relayée par l'Union africaine et les forces de l'ONU, ou de la durée de l'ensemble de la mission ?