Intervention de Jean-Jacques Candelier

Réunion du 17 décembre 2013 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Je veux aussi rendre hommage à nos deux soldats tués en Centrafrique. Le 10 décembre dernier, en séance, André Chassaigne avait indiqué la position du groupe GDR sur l'opération Sangaris. Il y avait urgence, et l'ONU devait envoyer des troupes, mais la France n'avait pas à se porter volontaire.

La Centrafrique fut une colonie française jusqu'en 1960 ; depuis cette date se sont succédé, à sa tête, plusieurs dictateurs, parmi lesquels l'empereur Bokassa, que la France avait soutenu jusqu'au bout.

La France n'a pas vocation à être le gendarme de l'Afrique ; au reste, ses intérêts économiques ne sont sans doute pas étrangers à sa position. Elle est aussi le premier investisseur dans ce pays – je pense aux groupes Bolloré, Total, France Télécom, Air France ou Castel. Le temps n'est-il pas venu de mettre fin aux ingérences, qu'elles soient politiques, militaires ou économiques ?

Selon la résolution 2127, la MISCA doit se transformer en opération de maintien de la paix sous tutelle de l'ONU quand les « conditions » le permettront. Quelles sont ces conditions ? Quand seront-elles remplies ?

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