Je m'associe bien entendu à l'hommage rendu aux deux caporaux du 8e RPIMa.
J'ai l'honneur de représenter les Français établis en Centrafrique – ou du moins le peu qui y sont restés. Tous, sans exception, ont été victimes de pillages, voire d'exactions. Après l'échec de l'accord de Libreville, je vous avais alerté, messieurs les ministres, ainsi que le chef d'état-major des armées, sur cette situation. Si la France n'est pas intervenue plus tôt, est-ce parce qu'elle ne l'a pas voulu ou parce qu'elle ne l'a pas pu, en raison de sa mobilisation au Mali ? Plus généralement, le temps du retour de la présence militaire française en Afrique n'est-il pas venu ? Les États africains eux-mêmes le demandent, comme me l'a confirmé M. Bongo il y a quelques jours à Libreville. Sans cette présence, tous les groupes djihadistes risquent en effet de descendre vers le Sud.