Le président de l'Assemblée nationale, la présidente de la commission de la défense et vous-même, madame la présidente, n'avez pas souhaité la création d'une mission d'information spécifique et bipartisane sur l'opération en République centrafricaine. Nous en prenons acte, mais nous le regrettons. En ma qualité de vice-président de cette Commission, je ne peux qu'appuyer la demande de M. Lellouche. La crise centrafricaine est actuellement le dossier majeur de politique internationale. La situation sur le terrain va devenir de plus en plus compliquée et les efforts militaires de la France doivent être complétés par des initiatives diplomatiques. Certains pays africains ne veulent pas d'une intervention de l'ONU, qui est pourtant nécessaire – nous nous rejoignons sur ce point, madame la présidente.