Monsieur le député, vous avez posé deux questions. La première porte sur l’une sur les Maisons familiales rurales, qui dépendent du ministère de l’agriculture, lequel bénéficie lui-même d’un nombre de postes supplémentaires. Tout le monde convient qu’elles font un travail important et intéressant, et tous ceux qui ont été élus d’une circonscription rurale – cela a été mon cas autrefois – le connaissent et l’apprécient.
Le salon de l’agriculture, sera justement consacré cette année à l’éducation dans le monde agricole ; j’y serai avec le Président de la République et le ministre de l’agriculture. Les maisons familiales rurales offrent un modèle dont nous pouvons nous inspirer, et cela me permet de rendre hommage à Michel Rocard, qui nous a laissé une grande loi sur l’enseignement agricole.
Quant au second propos que vous avez tenu, je vous en laisse la responsabilité. J’ai évoqué tout à l’heure ceux qui prospèrent en entretenant la confusion et la peur. Ce n’est pas l’objet des ABCD de l’égalité. Si nous reconnaissons la différence biologique, nous voulons tout de même qu’il y ait égalité entre les femmes et les hommes au sein de la société, en particulier dans le choix des métiers, comme vous l’avez dit, et dans la compréhension d’un certain nombre d’attitudes sociales.
C’est la marque d’un grand progrès historique. On peut mesurer le progrès des sociétés à leur capacité de considérer qu’il y a égalité entre les hommes et les femmes : égalité politique, civile, intellectuelle, éducative. Nous continuons d’avancer sur ce sujet. Je ne crois pas que cela doive faire l’objet d’une polémique. S’agissant de la théorie du genre, sa portée est bien plus étroite et je condamne les théoriciens extrémistes qui vont jusqu’à nier ces différences biologiques.