Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, en tout premier lieu, je voudrais revenir sur quelques propos de mon collègue Dominique Tian. Si l’État, face à une vive protestation d’un petit millier de salariés d’une société, fut-elle à Marseille, ne peut gérer ce que vous appelez une « insurrection », je m’inquiète des moments où nous aurons affaire à une véritable insurrection. Alors, oui, on peut dire que l’État n’a pas été à la hauteur à ce moment-là, dans la mesure où les gouvernants de l’époque se sont affolés face à un millier de personnes qui s’inquiétaient, à juste titre, de l’avenir de leur société, mais qui ne mettaient pas le feu, comme cela a pu se produire dans certaines banlieues. L’État doit tout de même rester serein face à des situations de tension. Il ne l’a pas été en l’espèce et certaines questions devraient être posées, mais ce n’est pas le sens de mon intervention.
En premier lieu, en ce mois de janvier 2014 où la compagnie SNCM peut espérer poursuivre son activité grâce à un fort engagement du Gouvernement et des collectivités, je voudrais sincèrement remercier toutes les parties prenantes, la ville de Marseille mais aussi les autres collectivités, responsables dans leurs obligations.
Je tiens aussi à saluer l’ensemble des salariés et la direction actuelle de la SNCM qui ont su se remettre en question, remettre à plat le modèle de l’entreprise et dessiner un projet crédible pour son avenir,…