Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du 29 janvier 2014 à 21h30
Privatisation de la société nationale maritime corse méditerranée

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Nous comptons sur le Gouvernement pour renverser la charge portée par l’Union européenne et l’amener à comprendre la nullité de cette demande de remboursement de ces fonds publics assumés et respectueux des exigences de continuité territoriale.

Quant à la gestion actuelle, et je souhaite répondre à votre question, monsieur Tian, le Gouvernement a choisi de s’engager sur le plan proposé par la direction et les salariés.

Mais pour préparer au mieux cet avenir, il faut revenir sur des questions en suspens et, en premier lieu, la faillite de l’État actionnaire. Ainsi, en dix ans, ce ne sont pas moins de six hauts fonctionnaires qui ont représenté l’État à la tête de l’entreprise, qui plus est des hauts fonctionnaires qui n’avaient pas toutes les compétences ad hoc ! Quelle entreprise pourrait avancer malgré une telle absence de cohérence ? Comment l’État peut-il à l’avenir se prémunir contre une telle défaillance ?

Malheureusement, si ce n’était que cela…. Ce fut aussi le choix d’un investisseur très éloigné du monde des armateurs, Butler Capital. Comment le Gouvernement peut-il aujourd’hui se prémunir contre de tels choix d’investisseurs inadaptés ? Cette question est d’autant plus cruciale que l’État – et vous-même, monsieur le ministre – doit gérer d’autres dossiers où tout n’est pas clair dans les relations contractuelles entre État et acteur privé, suite aux engagements du précédent gouvernement – vous voyez de quel dossier je veux parler.

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