Il serait inenvisageable que l’État retombe dans les travers qu’ont connu les précédents gouvernements.
Je souhaiterais également aborder le rôle des autres armateurs qui ont, semble-t-il, attisé les braises en espérant en tirer quelques marrons. Qu’en est-il exactement ? Comment prévenir ces dérives ?
Je reviendrai enfin sur la volte-face de l’Union européenne qui ouvre le cabotage à la concurrence et en même temps modifie son appréciation des aides publiques : un double effet quasi mortel pour l’entreprise SNCM.
Il est nécessaire, monsieur le ministre, de changer notre approche à l’égard de l’Union européenne dans ce type de dossier. Qu’en pensez-vous ?
En conclusion, je souhaiterais rappeler combien nous vous remercions d’avoir pris en compte la capacité de la SNCM à poursuivre son activité et d’apporter un engagement volontariste et responsable. Mais nous n’en sommes qu’au début. Nous devons continuer ensemble car le chemin sera rude pour remettre la SNCM à flot et lui rendre la belle image qui était la sienne et que portent dans leur coeur les métropolitains comme les habitants de la Corse.