Le calendrier d'examen de ce projet de loi est également très serré, puisqu'il a été présenté le 22 janvier en conseil des ministres et viendra à l'ordre du jour de la séance publique dès le 5 février. La commission des affaires sociales, saisie au fond, devant l'examiner à partir de demain, nous n'avions d'autre choix que de donner notre avis aujourd'hui, ce qui nous conduit malheureusement à nous réunir au moment même où, en salle Lamartine, se tient un débat sur un sujet qui nous intéresse directement, l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes.
Malgré ces délais contraints, notre commission a donc souhaité examiner pour avis les dispositions du texte relevant de sa compétence afin de s'assurer de leur cohérence avec celles qui ont été adoptées dans la loi de refondation de l'école de la République : il s'agit des articles relatifs aux centres de formation des apprentis (CFA), au service public de l'orientation tout au long de la vie et aux contrats de plan régionaux de développement des formations et de l'orientation professionnelles.
L'ensemble de ces mesures ne pourra que contribuer à consacrer l'égale dignité des voies de formation, scolaire ou en alternance, et à offrir une seconde chance à chaque jeune sorti sans qualification du système de formation. Nous retrouvons donc des préoccupations qui ont su nous rassembler lors d'autres débats, notamment à propos de la refondation de l'école.