J'adresse à mon tour mes remerciements à Colette Langlade pour son travail, tout en déplorant le peu de temps qui nous a été accordé pour en prendre connaissance.
Le rôle de chef de file reconnu à la région par ce texte dans le domaine de la formation professionnelle me semble justifié. Cependant, le Gouvernement est-il si peu assuré de la solidité de cette disposition qu'il éprouve le besoin d'y revenir alors qu'une loi récente a déjà consacré ce rôle et que celui-ci sera à nouveau réaffirmé par l'acte II de la décentralisation ? Je crains d'autre part que la répartition des compétences entre l'État et la région définie par l'article 12 ne garantisse pas une réponse efficace, cohérente et lisible aux demandes d'information et d'orientation, dans la mesure où elle risque d'être peu lisible pour les premiers intéressés.