Si la mobilité des jeunes en apprentissage dans l'espace européen ne pose aucun problème, on ne saurait en dire autant de celle des jeunes qui, formés en France, souhaiteraient faire leur apprentissage en Suisse, pays avec lequel nous avons pourtant des relations économiques intenses : la législation les en empêche en effet, alors même qu'ils ne parviennent pas à trouver de maître d'apprentissage en France et que la demande en Suisse est considérable dans certains secteurs – à tel point que ces jeunes seraient assurés d'y trouver un emploi à l'issue de leur formation. Ne pourrait-on profiter de ce projet de loi pour résoudre ce problème par amendement ?