Je vous remercie M. le ministre d'avoir repris une des recommandation du rapport sur l'aide publique au développement que nous avions commis avec Jean-Paul Bacquet portant sur la transparence et la possibilité pour le Parlement d'être saisi d'un sujet aussi important qui fait aussi partie de l'autorité politique de la France dans le monde. Vous avez évoqué un projet de loi symbolique. Certes. Mais la réflexion sur la force normative du dispositif est importante aussi.
Je regrette que pas une seule fois dans votre intervention vous n'ayez prononcé le terme « droits de l'homme ». Pourtant l'approche par les droits devient une référence mondiale. D'ailleurs l'objectif d'égalité pour les femmes doit intégrer aussi un objectif unique. J'avais cru comprendre que c'était la position du ministère et je souhaiterais une clarification sur ce point.
Sur le rapport entre bilatéral et multilatéral, la cohérence est effectivement essentielle. La question est au moins de parvenir à ce que le bilatéral agisse comme mobilisation du multilatéral comme les Britanniques savent le faire depuis longtemps.
Concernant les indicateurs, je vous invite à vous rapprocher des indicateurs internationaux qui sont utilisés dans d'autres instances. Je pense notamment aux indicateurs par sexe.
Enfin, je veux poser la question de nos entreprises en matière de développement économique. Sans parler de retour sur investissement, comment comptez-vous faire en sorte de valoriser nos savoir-faire pour que nous servions aussi notre propre développement durable.