Je déplore l’absence de M. le ministre du travail. C’est la règle du jeu : en vertu du principe de la solidarité gouvernementale, vous le représentez ici. C’est néanmoins un peu dommage ; il vous envoie au feu alors que j’aurais voulu l’entendre directement sur ce sujet.
Encore une fois, je comprends vos arguments : vous dites qu’il faut des actions ciblées. Il est clair aujourd’hui que la plupart des maisons de l’emploi et de la formation jouent un rôle décisif. Celle que je connais le mieux est celle de Saverne, dans ma circonscription : elle est très active. En fait, le Gouvernement cherche à lisser les choses pour baisser de manière systématique les crédits. Même les maisons de l’emploi qui fonctionnent très bien ont ainsi été obligées de licencier – cela a été le cas pour celle de Saverne. C’est très dommage : j’insiste sur le fait que les maisons de l’emploi et de la formation jouent un rôle important dans la lutte contre le chômage. De toute évidence, il y a un écart entre le discours du Gouvernement et ses actes. De surcroît, il ne respecte pas la volonté du Parlement.