Madame la ministre chargée des Français de l’étranger, je voudrais vous interroger sur l’évolution de l’enseignement français en Suisse et, plus particulièrement, sur l’éventuelle création d’un label et d’un centre de passation du baccalauréat en Suisse romande, à Lausanne.
Il serait intéressant que treize écoles préparant des élèves au baccalauréat français soient reconnues comme elles le souhaitent, ce qui, j’insiste sur ce point, n’aurait aucun coût pour l’État. Cela permettrait d’élargir notre dispositif des écoles à l’étranger. Il est difficilement pensable que la création d’un label spécifique ne fasse pas partie de vos réflexions sur les nouveaux dispositifs à imaginer. Pour mémoire, nos autorités diplomatiques y sont favorables. Qu’en est-il de votre réflexion ?
Ma seconde question porte sur un centre de passation du baccalauréat à Lausanne. Cela concerne environ 350 candidats par an, qui passent leurs épreuves dans une école de l’académie de Grenoble. Cela ressemble un peu chaque année au mercanto de la chaise. Des réunions ont eu lieu au début de 2013, avec des discussions encourageantes. Depuis, le dossier n’avance plus, voire est clos, si j’en crois ce que l’on m’a répondu récemment à une question écrite. Quelles sont les raisons pour lesquelles il n’est pas possible d’ouvrir un centre de baccalauréat et, surtout, pourquoi une telle ouverture serait liée à la construction d’un bâtiment à Zürich puisque la responsable de la division des examens et concours du rectorat de Grenoble avait donné un avis logistique favorable ?