Intervention de Boinali Said

Séance en hémicycle du 30 janvier 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Hausse de l'insécurité à mayotte

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoinali Said :

Lors de votre déclaration du 23 janvier 2013 sur le bilan et les perspectives de la politique de sécurité, monsieur le ministre de l’intérieur, vous avez déclaré : « il n’y a pas un seul espace de la République qui soit moins bien traité qu’un autre. La République ne doit abandonner personne ! Car la République, c’est l’égalité de tous ; c’est donc un même droit pour chacun à la sécurité, à la tranquillité ».

Le territoire de Mayotte n’a pas été inscrit sur la liste de ceux pouvant être désignés comme zones de sécurité prioritaire. Or des villes comme Mamoudzou, Kaweni, Passamainty correspondent à des territoires cibles dans lesquels les actes d’insécurité ou de délinquance sont enracinés de façon structurelle : l’existence de l’économie souterraine, les trafics de stupéfiants, les cambriolages ou les nuisances de voie publique sont tous des caractéristiques qui remplissent les conditions rendant nécessaires des politiques de sécurité renforcées.

La ville de Mamoudzou, chef-lieu de l’île, est devenue la cinquième ville de France pour le nombre de cambriolages. Cette montée de l’insécurité a des conséquences catastrophiques, telles que la fermeture de beaucoup de petites entreprises, des départs non renouvelés de médecins et la fuite des compétences et des investisseurs vers la métropole ou les pays voisins.

Ma question est donc la suivante. Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour renforcer la sécurité à Mayotte afin de rassurer la population locale ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion