Monsieur le ministre, je vous pose cette deuxième question au nom de mon collègue Joël Giraud, député des Hautes-Alpes et par ailleurs président de la commission permanente du Conseil national de la montagne, qui ne pouvait être présent aujourd’hui.
Je ne suis donc pas devenue soudainement une spécialiste du secours en montagne, même si l’article 174 du Traité de Lisbonne reconnaît la nécessité d’adapter les politiques publiques tant à la montagne que dans les îles, dont je suis élue…
Les instances représentatives des massifs français ont été alertées par les représentants syndicaux des groupements d’hélicoptères de la sécurité civile, qui ont porté à leur connaissance leur inquiétude quant à un possible démantèlement de la flotte d’hélicoptères de secours du ministère de l’intérieur.
Eu égard à la réflexion actuelle sur l’évolution de la flotte et les perspectives de diminution pouvant conduire dans certains cas à une rupture capacitaire, étant donné également la réflexion concernant les implantations permanentes et les détachements saisonniers des bases d’hélicoptères de la sécurité civile, le groupe RRDP tient à réaffirmer d’une part son attachement au maintien du principe de gratuité du secours en montagne ainsi qu’au maintien du service public de secours en montagne, d’autre part, son exigence quant à l’adéquation des moyens humains et de matériels aux besoins constatés.
En ce sens, monsieur le ministre, le maintien de tous les détachements en montagne des bases d’hélicoptères de la sécurité civile, été comme hiver, est une priorité dont nous souhaitons que vous puissiez réaffirmer qu’elle est partagée par vous.
Enfin, une requête : il nous semble utile et important que les projets et réflexions actuelles sur le sujet du secours en montagne soient systématiquement présentés pour avis au Conseil national de la montagne.