Intervention de Danielle Auroi

Réunion du 29 janvier 2014 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi, présidente :

Au total, la conférence, que notre assemblée a portée sur les fonts baptismaux, doit certainement être un lieu d'échange entre parlements nationaux, mais également une enceinte de contrôle. Cela suppose notamment qu'elle puisse procéder à des auditions, en particulier des présidents du Conseil européen, du sommet de la zone euro et de l'Eurogroupe.

Ses principes d'organisation doivent être suffisamment souples. Ainsi, pour être utile, elle doit pouvoir se réunir deux fois par an, aux moments clés du semestre européen, mais également en tant que de besoin. Elle doit également pouvoir constituer en son sein des groupes de travail spécifiques, sur la zone euro par exemple.

Enfin, il faut que ses travaux puissent trouver une traduction dans un document final. Il s'agit ainsi de répondre à une exigence d'efficacité et à un impératif de transparence.

Pour conclure, notre ambition est intacte. La mobilisation forte des parlementaires à Bruxelles et l'évolution de certains sur leur conception de la conférence, que nous avons pu constater dès la deuxième réunion de la conférence, sont deux signes très encourageants. Nous allons nous employer à en tirer profit en vue de la conférence de Rome en octobre prochain.

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