Madame la ministre du logement, le 29 janvier, vous avez lancé ce que d’aucuns nomment un « choc foncier » en Île-de-France. Le choc risque en effet d’être très dur. Déjà, la métropole du Grand Paris retire aux villes leurs principales compétences, supprime les communautés d’agglomération et, à terme, les départements.
Pour parachever cette recentralisation, vous venez de décider la création d’un « Grand Paris Aménagement » supprimant l’AFTRP et quatre établissements publics franciliens.
On s’apprête à nouveau à écarter les élus de terrain et la population. L’État reprend la main, à la manière des comités étatiques pour la planification, en mode soviétique.