Intervention de Dominique Orliac

Séance en hémicycle du 5 février 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Baisse du nombre d'enseignants dans le lot

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, la carte scolaire est la traduction concrète de la politique que vous menez en faveur de l’éducation nationale et qui permet la répartition annuelle des 60 000 postes supplémentaires, en contraste avec les 80 000 suppressions de postes de la précédente majorité. Vous avez rappelé des priorités auxquelles je ne peux que souscrire : d’une part, favoriser la scolarisation des enfants de moins de trois ans dans les zones de revitalisation rurale ; d’autre part, mettre en place le dispositif « plus de maîtres que de classes » dans les secteurs les plus fragiles, tout en renforçant la formation des enseignants.

Cependant, depuis plus de cinq ans, l’académie de Toulouse est déstabilisée par les moyens attribués au premier degré. Certes, la Haute-Garonne, dont les effectifs connaissent une dynamique d’évolution sans précédent, doit avoir les moyens nécessaires pour répondre à ses besoins, mais certains départements, les plus ruraux, comme le Lot, n’ont pas à faire évoluer leurs structures de façon drastique avec des moyens en diminution.

Or les premiers éléments qui nous sont parvenus concernant la carte scolaire dans le Lot font état de la suppression de huit postes dans le premier degré, pour une diminution d’effectifs de seulement trente-deux élèves, et de menaces sur certains regroupements pédagogiques intercommunaux, donc sur des écoles.

Même si nous savons que le Lot, comme d’autres départements ruraux, connaît une hausse démographique mais une population scolaire en diminution, je veux ici rappeler solennellement l’attachement de chacun – élus, communauté éducative, parents d’élèves, citoyens – à la qualité de l’enseignement pour tous les élèves, quelle que soit leur origine sociale ou territoriale. Et je mesure combien la nation, et vous plus particulièrement, monsieur le ministre, accordez d’importance à l’école de la République que vous défendez.

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