Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 5 février 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Baisse du nombre d'enseignants dans le lot

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

En effet, madame la députée, la carte scolaire est chaque année la traduction territoriale de la politique d’éducation et, pour ce qui nous concerne, de la priorité accordée par le Président de la République et le Gouvernement à la jeunesse et à l’école.

L’engagement de créer 54 000 postes pour la seule éducation nationale, 5 000 pour l’enseignement supérieur et 1 000 pour l’enseignement agricole est tenu. Depuis le début du quinquennat, 21 911 postes ont déjà été créés, dont 8 804 pour la rentrée 2014.

Vous l’avez rappelé, dans l’académie de Toulouse, pour le premier degré, vous aviez connu des suppressions de postes importantes : 150 postes avaient été supprimés en 2011 pour le seul primaire, et 227 nouvelles suppressions avaient eu lieu en 2012. Or nous avons créé 109 postes pour la rentrée 2013 et 150 postes pour 2014.

Ces moyens doivent être répartis le plus justement possible, en tenant compte d’une disparité de situations et de priorités pédagogiques : priorité pour le primaire, priorité pour l’accueil des plus petits, priorité pour la remise en place d’une formation des enseignants, et prise en compte des difficultés territoriales. De ce point de vue, je vous rappelle – et vous avez eu l’amabilité de le préciser – que le département de la Haute-Garonne connaît une progression démographique extrêmement forte, puisque nous devons y accueillir plus de 2 600 élèves à la rentrée, ce qui n’est pas le cas partout. Son taux d’encadrement est beaucoup plus faible que dans les autres départements : inférieur à 5 %, il est le plus faible de France, alors que le taux de votre département est de 5,85 %.

Cela étant, j’ai déjà eu l’occasion, à la demande du député Alain Calmette, de répondre à ces questions et de contractualiser avec le Cantal. Je considère que les territoires ruraux doivent être traités de façon particulière. Votre département comporte un tiers de classes uniques : je vous recevrai donc, comme les autres départements ruraux, pour que nous puissions appliquer ce pacte avec les territoires ruraux, que j’ai déjà évoqué et qui assure l’équilibre de ces derniers.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion