Intervention de Michel Liebgott

Séance en hémicycle du 5 février 2014 à 15h00
Formation professionnelle — Motion de renvoi en commission

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Madame Louwagie, pour reprendre votre expression, il y a urgence à agir. Effectivement, nous ne sommes pas ici pour palabrer : nous sommes un Parlement efficace qui va débattre puis voter très vite pour que les mesures adoptées puissent bénéficier à nos concitoyens. Et coMme vient de le dire notre rapporteur, près de 900 amendements ont été déposés : c’est dire s’il y a matière à débat.

Je reprends une autre de vos expressions : « À trop vouloir en faire », dites-vous en parlant du Gouvernement. Mais pourquoi veut-il tant en faire ? Tout simplement parce que de 2008 à 2012, le nombre de chômeurs a augmenté d’un million en France alors que, vous l’avez vous-même dit à la tribune, certains métiers sont sous tension. Vous avez cité la boulangerie, mais je pourrais vous parler de la métallurgie, de l’informatique ou de la construction, où le déficit de main-d’oeuvre atteint 100 000, 40 000 et 60 000 personnes.

Dans ces secteurs, les entreprises ne trouvent pas les compétences parce que, au cours des dix dernières années, vous n’avez pas mis les formations en adéquation avec les demandes des entreprises. Nous allons essayer de le faire, peut-être un peu mieux que vous ne l’avez fait.

En réalité, nous constatons un ralentissement de l’augmentation du chômage : nous n’en sommes plus au chiffre catastrophique que je viens d’évoquer, mais à 170 000 pour cette année et à une quasi-stabilisation au cours du dernier trimestre.

Autre raison pour laquelle nous devons agir très rapidement : le pacte de responsabilité. Ce texte en fait pleinement partie et c’est notre responsabilité de parlementaires de donner une suite aux accords nationaux interprofessionnels. L’accord a été signé le 14 décembre…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion