…alors que nous n’avons eu que quelques heures de débat en commission. À cet égard, madame la présidente de la commission, je tiens à souligner que je ne mets en cause ni le travail de la commission – j’y ai un peu assisté – ni celui du rapporteur car ce n’est pas dans mes habitudes, il est réel et il faut l’en remercier.
Il paraît que ce texte refonde la formation professionnelle alors qu’en réalité il modifie des dispositifs qui existent déjà largement, sur des sujets sur lesquels par ailleurs on pourrait être d’accord. Avec un collègue de la majorité, j’ai récemment défendu la thèse de l’accentuation de la régionalisation de la formation professionnelle – il y a des témoins dans cet hémicycle. On aurait donc pu trouver des points d’accord sur nombre de sujets et finalement s’entendre sur bien des points.
Très franchement, cette manière de procéder n’est pas respectueuse du travail du Parlement ni même de la commission des affaires sociales, même si en disant cela je ne me permets pas de parler au nom de la commission. De plus, l’absence de navette parlementaire et une CMP qui risque d’être dantesque ne nous permettront pas de disposer du temps nécessaire à l’examen de dispositions importantes, nombreuses et parfois complexes.
Pour toutes ces raisons, mes chers collègues, je vous invite à voter la motion de renvoi en commission excellemment défendue par notre collègue Véronique Louwagie.