Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du 5 février 2014 à 21h30
Formation professionnelle — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Ainsi, l’inspecteur du travail n’aura plus besoin de passer par le juge pour certaines infractions. Vous justifiez cette mesure par une volonté de désengorger les tribunaux qui peinent à traiter les procédures. Je vous demande pour ma part d’entendre les chefs d’entreprise qui craignent des abus et une complexité des recours.

Je souhaite enfin m’arrêter quelques instants – nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises – sur la question fondamentale de l’apprentissage. C’est une voie de formation qualifiante pour préparer nos jeunes au marché du travail. Beaucoup de jeunes apprentis restent dans l’entreprise une fois leurs diplômes obtenus et nous avons à revaloriser l’apprentissage si nous voulons mener à bien la bataille de l’emploi.

Contrairement aux emplois d’avenir et aux contrats de génération, il ne s’agit pas là de création d’emplois financés par des fonds publics et pesant en conséquence sur l’impôt ou augmentant le déficit de notre pays. Malheureusement, nous connaissons aujourd’hui un net recul des entrées en apprentissage. Après trois années de hausse consécutive, nous avons décompté 30 000 apprentis en moins l’année dernière.

Je vous ai alerté à plusieurs reprises sur ce problème et, à chaque fois, vous m’avez répondu qu’il n’y avait pas de réduction. Pourtant les chiffres sont là et parlent d’eux-mêmes.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion