J’espère qu’ils nous rejoindront lorsque nous examinerons les amendements.
Une fois n’est pas coutume, je commencerai mon intervention par une question : monsieur le ministre, où est l’urgence ? Où est l’urgence à examiner un texte issu d’un accord, lequel date seulement du 14 décembre dernier, qu’il a donc fallu transformer à la hâte en projet de loi et que vous souhaitez voir voté en un mois « top chrono » ? Autant le dire et le redire tout de suite, les conditions d’examen de ce texte sont tellement déplorables qu’elles en deviennent presque insultantes, comme l’a souligné André Chassaigne, pour nous parlementaires, mais aussi pour tous les acteurs de la formation professionnelle et du travail. Ainsi, les entreprises, les bénéficiaires et les inspecteurs du travail, faute de temps sur un projet de loi très technique, n’ont pas eu leur mot à dire, tout comme nous d’ailleurs !
Une seule chose me réjouit, ne serait-ce que légèrement, c’est que vous nous fassiez, enfin, monsieur le ministre, l’honneur de votre présence, ce soir, dans l’hémicycle.