Intervention de Charles de La Verpillière

Séance en hémicycle du 5 février 2014 à 21h30
Formation professionnelle — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière :

Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, madame la présidente de la délégation aux droits des femmes, au moment où nous commençons l’examen du projet de loi sur la formation professionnelle, force est de reconnaître que son contenu n’est pas à la hauteur des ambitions affichées.

Comme souvent avec ce gouvernement, après les belles paroles, la montagne accouche d’une souris. Pourtant, les enjeux de la formation professionnelle sont considérables. C’est en premier lieu un enjeu social et économique : 3,3 millions de chômeurs, un taux de chômage des jeunes qui atteint 25 % et, en même temps, 132 000 postes qui ne trouvent pas preneur en raison de l’inadéquation entre les qualifications des travailleurs et les besoins des entreprises. Le second enjeu est financier. Chaque année, la France dépense 32 milliards d’euros pour la formation professionnelle initiale et continue. Le Gouvernement et le Parlement ont le devoir de s’assurer que chaque euro est dépensé à bon escient et qu’aucune somme n’est gaspillée ou détournée de son objet.

À l’aune de ces deux enjeux, monsieur le ministre, votre projet de loi n’est pas la grande réforme que vous annonciez.

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