Il n’y a pas que des imbéciles qui habitent Pithiviers.
Après la forme, venons-en au fond. L’année 2013 a révélé de mauvaises tendances sur lesquelles il convient de revenir objectivement, sans polémiquer outre mesure. Pour la clarté des débats, il me faut rappeler que des tendances fortes se sont dessinées avec la non-inversion de la courbe du chômage ainsi qu’un recul marqué de l’intérim ces douze derniers mois. Selon les données provisoires de la Dares, seuls 273 000 contrats d’apprentissage, DOM inclus, ont été signés en 2013, contre 297 000 en 2012. Ce net recul de 8,1 % marque une rupture après trois années de hausse. À titre de comparaison, en 2009, au beau milieu de la crise, les entrées en apprentissage avaient été supérieures. L’autre dispositif d’alternance, les contrats de professionnalisation, connaît le même sort avec un recul de 5,2 % l’an dernier, soit 117 000 contrats signés contre 125 200 en 2012. L’apprentissage n’a pas été sanctuarisé dans notre pays et nous le regrettons. Pis encore, nous sommes alertés par les acteurs de terrain que sont les chambres de commerce et d’industrie sur l’inéluctable recul de l’apprentissage directement lié aux coupes budgétaires.