Elles sont en complet décalage avec notre monde actuel. Ce n’est qu’à ces conditions – et tous les pays l’ont bien compris – que nous permettrons au plus grand nombre de nos jeunes d’accéder à l’emploi et de s’y épanouir. Votre projet de loi traduit les conclusions de l’accord national interprofessionnel, mais, monsieur le ministre, l’action politique ne saurait se limiter à réunir des partenaires autour d’un sujet puis à transformer les discussions en lois. Il faudrait trouver une juste équation entre les secteurs entiers d’activité manquant de bras, comme c’est le cas de la boulangerie, avec un manque de 9 000 apprentis, et ceux qui ont trop de candidats pour les capacités des entreprises.