Je n'ai pas eu le temps de rédiger un amendement en ce sens, mais je m'interroge sur la possibilité de le faire dans le cadre de l'article 88. Est-il envisageable de dissocier le cas des comptes des particuliers de celui des comptes dits associatifs, à savoir ceux des associations reconnues d'utilité publique ? Au Royaume-Uni, les sommes issues de comptes dormants sont reversées à un fonds d'investissement social, sur la base du volontariat de la part des compagnies bancaires ou de crédit immobilier. Avez-vous réfléchi à la question des comptes associatifs ? Serait-il envisageable de transférer une partie des sommes concernées à la Caisse des dépôts au terme des dix ans, sans attendre le nouveau délai de vingt ans, et d'affecter ces sommes au Fonds pour le développement de la vie associative – FDVA – ou au circuit associatif plutôt qu'aux caisses de l'État ?