Ces deux amendements sont de nature très différente, car l’un vise les personnes en situation d’illettrisme et l’autre les personnes en situation de handicap. Je ne pense pas que l’on puisse traiter ces deux situations de la même manière.
Comme nous l’avons dit ce matin, l’illettrisme est le résultat, hélas, de l’action des pouvoirs publics, de notre action. Nous devons agir sur cette situation. Nous ne pouvons pas la mettre uniquement à la charge des entreprises en leur demandant d’abonder le compte personnel de formation en heures supplémentaires.
En revanche, s’agissant des personnes en situation de handicap, c’est complètement différent. Je ne pense pas qu’un même amendement puisse traiter des deux situations. C’est pourquoi, je soutiendrai l’amendement présenté par Mme Pompili. En effet, les personnes en situation de handicap peuvent avoir besoin de plus de temps pour effectuer les mêmes formations, les mêmes validations des acquis, les mêmes formations qualifiantes.
Il faut prendre en compte ce besoin de temps supplémentaire, peut-être 20 % ou 30 % de plus, voire 50 %, qui doit être réservé aux personnes en situation de handicap. En tout état de cause, abonder le compte personnel de formation en heures supplémentaires est tout à fait adapté à la situation de ces personnes.