L’objection soulevée par Mme Le Callennec n’a pas été levée. Le problème, tout le monde le sait, c’est que les régions sont soumises aux mécanismes des marchés publics, qui ne sont pas forcément réactifs. Ainsi, les contrats passés sont triennaux. C’est la réalité. Est-ce que demain, parce que tout le monde sera autour de la table et que l’on croisera les besoins nationaux et locaux, la situation s’en trouvera améliorée ? Honnêtement, je ne le crois pas. C’est une réalité dont il faut tenir compte. Il faut agir, bien sûr, il ne s’agit pas de constater sans bouger, mais en attendant, il n’y a pas de réponse dans le projet de loi qui nous est proposé.