Avant que nous ne passions au vote sur l’article 1er, j’indique que le groupe UDI votera cet article, même si nous nous abstiendrons lors du vote de l’ensemble du projet de loi. Cet article marque en effet une réelle avancée, que les centristes souhaitaient depuis longtemps : un droit attaché à la personne et non plus au contrat de travail, et qui ne soit donc plus un frein à la mobilité professionnelle. Les dispositions prises nous permettront de lever le pied du frein et d’améliorer, d’accélérer la mobilité professionnelle des salariés.
Même si le Gouvernement n’a pas accepté nos amendements – je crois qu’aucun n’a été adopté –, il a essayé de conserver l’esprit de l’accord national interprofessionnel. Nous avons essayé de le faire également, même si nous avons parfois voulu aller un peu plus loin. Il n’en demeure pas moins que cet accord a été signé par les partenaires sociaux et que nous respectons la position du Gouvernement.