Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, je ne peux pas vous laisser dire que nous ne sommes pas les premiers partisans de la baisse du coût du travail dans notre pays. Voilà des mois, des années que nous y sommes extrêmement attachés.
J’aimerais pour ma part revenir sur ce point clivant qui, comme l’a rappelé le rapporteur, est une des raisons pour lesquelles la CGPME n’a pas signé l’ANI. Ainsi que je le rappelais hier, les PME représentent 52 % des salariés de notre pays et 99,9 % des entreprises. On ne peut donc pas rester sourds à leurs inquiétudes.
Vous évoquez l’introduction d’un élément nouveau, mais la CGPME a participé aux négociations et à l’élaboration de l’ANI, elle a donc pris connaissance du compte personnel de formation et des contours que vous lui donniez. Malgré cela, elle n’a pas signé l’accord. Les inquiétudes sont donc réelles. Nos collègues de la commission des affaires sociales et nous-mêmes avons reçu des représentants de la CGPME : ils étaient très inquiets et se sont appuyés sur des arguments consistants.
Vous affirmez que des amendements qui seront discutés par la suite seront de nature à les rassurer ; c’est ce que nous souhaitons. Je ne peux cependant pas vous laisser dire que nous sommes contre la baisse du coût du travail à l’UMP.