Je souhaite revenir sur la méthode. Nous examinons un amendement qui est important et, même si la nuit porte conseil, je pense qu’un amendement de cette nature n’arrive pas comme cela, la veille au soir vers dix-sept heures : nous aurions pu l’examiner à tout le moins en commission, car cet amendement est extrêmement important. Si même notre collègue Germain ne le comprend pas, je pense que d’autres – dont je fais partie – ne le comprendront pas non plus ! Je vous remercie tout de même, monsieur le ministre, d’avoir reconnu que vous n’auriez pas dû supprimer le Plan senior, qui était une bonne solution.
Je voudrais surtout vous poser une question : quelle entreprise aujourd’hui, dans la situation actuelle, embaucherait une personne pour 4 000 euros ? Pas une seule ! Le problème n’est pas d’obtenir une aide de 4 000 euros, mais d’avoir du travail, de remplir son carnet de commandes et de pouvoir se développer. Ici, ce n’est pas la carotte et le bâton : c’est surtout le bâton ! Je me demande ce que cache en fait cet amendement, si ce n’est l’échec de cette mesure.