Dans ce chapitre concernant l’apprentissage et la politique de l’emploi, cet amendement concerne les emplois d’avenir. Ce dispositif a atteint sa cible, non seulement qualitativement, puisqu’il concerne bien ceux qui ont quitté le système scolaire tôt et qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi, mais aussi quantitativement, puisque nous avons dépassé l’objectif des cent mille emplois en moins d’un an.
Avec mes collègues Yves Cavard, Isabelle Le Callennec et Monique Iborra, j’ai signé un rapport qui propose un certain nombre de pistes d’amélioration, à partir de ce que nous avons vu sur le terrain. C’est ce qui explique que j’ai déposé quelques amendements pour défendre nos propositions les plus essentielles.
Celui-ci concerne la formation : il prévoit que les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, les DIRECCTE, puissent transmettre aux organismes de formation la liste des employeurs qui ont recruté des emplois d’avenir de manière qu’ils puissent, de manière proactive, prendre contact avec ces derniers et mettre en place les formations s’adressant aux jeunes en emploi d’avenir. Un certain nombre de directions nous ont en effet déclaré ne pas faire une telle transmission, pensant qu’elles avaient besoin d’une autorisation législative ou réglementaire.