Monsieur le ministre, je vous remercie pour votre réponse. Je n’attends pas une réponse immédiate, mais le problème devra être résolu avant le vote de la loi. La solution que vous avez évoquée est la bonne pour les expatriés ; de toute évidence, il faut mobiliser la région Île-de-France, ainsi que deux ou trois autres régions au maximum qui se spécialisent sur le sujet de la formation des Français établis hors de France.
Monsieur le rapporteur, vous avez raison : à l’heure actuelle, le nombre de dossiers est très limité. Mais s’il est aussi limité, c’est parce que le maquis est inextricable pour bon nombre de nos compatriotes. Je pense aux jeunes qui s’expatrient deux ou trois ans, par exemple dans le cadre d’un volontariat international en entreprise. La plupart trouvent un travail sur place, à l’étranger. Cependant, ceux qui reviennent après une expérience de quatre ou cinq ans n’ont pas encore d’attache territoriale en France – le même problème se pose d’ailleurs pour d’autres formalités administratives. Il est donc important de savoir à l’avance quelles seront les régions spécialisées dans ce problème. J’ai déjà dit que le choix de l’Île-de-France me paraissait s’imposer. Merci de répondre à cette question au cours de la navette parlementaire : il faut que ce sujet fasse l’objet d’indications claires.