Je maintiens mon amendement. Monsieur le ministre, j’ai bien entendu vos explications et je vous en remercie. Vous avez cité les cinq opérateurs. Mais mettez-vous à la place d’un demandeur d’emploi. La première porte à laquelle il frappera sera probablement celle de Pôle emploi, voire celle de la mission locale, s’il est jeune. La question de l’information qui doit être donnée aux personnes à qui s’adresse ce conseil en évolution professionnelle reste posée. C’est essentiel. J’attends beaucoup de ce conseil en évolution professionnelle. Il contraindra à dresser un état des lieux des opportunités existant sur un territoire et permettra aux demandeurs d’emploi de se projeter dans l’avenir.
Comme je peux l’observer tous les jours sur le terrain, cela demande beaucoup d’énergie et une mise en synergie des différents opérateurs. C’est ce que les maisons de l’emploi parviennent à faire. Ce n’est pas si simple parce qu’il existe trop souvent sur nos territoires, comme vous le savez, des logiques institutionnelles. J’espère avec vous que les structures que vous mettez en place – notamment le CREFOP – pourront mettre un terme à tous ces cloisonnements afin que chacun prenne ses responsabilités. La région devra aussi être à l’écoute des autres.