Nous débattons depuis tout à l’heure de l’organisme particulier qu’est l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes. Ce n’est pas, à notre sens, un organisme de formation comme les autres. D’abord, il est né d’une histoire qui n’est pas n’importe laquelle. Ensuite, comme l’a rappelé Jacqueline Fraysse, il fait partie du service public de l’emploi. Considérant le savoir-faire de ses personnels, associer l’AFPA au conseil en évolution professionnelle aurait du sens. Je rejoins, en cela, le ministre qui a parlé du rôle primordial que jouera cet outil en matière d’orientation et de bonne information.
L’AFPA doit, en conséquence, être reconnue. Je ne suis pas intervenu lors de l’échange entre M. Cherpion et M. le rapporteur sur la privatisation ou non. Je ne sais si la privatisation était envisagée. Il est en tout cas certain, et vous le savez, que la mise en concurrence du marché de la formation professionnelle et son accélération permise par un certain nombre de lois antérieures ont failli faire disparaître l’AFPA, alors en grande difficulté, comme l’a précisé M. le ministre. Cette majorité essaie de maintenir l’existence de cet organisme.
Reconnaître cet organisme et l’associer à l’orientation et l’accompagnement serait une décision bienvenue.