Intervention de Régis Juanico

Réunion du 29 janvier 2014 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Les retransmissions des matches de rugby à sept montrent que ces spectacles, très attractifs, ont un fort potentiel télévisuel. Je suis persuadé qu'au-delà du fait que la discipline figure aux Jeux Olympiques de Rio, le rugby à sept représente pour la Fédération française de rugby et pour l'ensemble du rugby un potentiel de développement important, notamment pour le rugby féminin.

Ma question porte sur la solidarité entre le sport professionnel et le sport amateur. Au cours d'un travail commun mené l'an dernier avec Guénhaël Huet, nous avons pu évaluer à 10 % le taux de retour du sport professionnel vers le sport amateur en France, ce qui est insuffisant. Vous avez indiqué que 57 % des recettes de la Fédération française de rugby étaient consacrés au développement du sport, amateur et professionnel. Pouvez-vous préciser ce taux, s'agissant du sport amateur ? Une des particularités du rugby, semble-t-il, est que le flux financier va du sport amateur vers le sport professionnel, via la ligue : ce sont les 23 millions d'euros que vous avez évoqués. L'augmentation des droits télévisuels, de 32 à 71 millions d'euros, est considérable. Avez-vous eu des discussions avec la Ligue nationale de rugby pour flécher cette manne financière ? Cette dernière va-t-elle avoir des incidences sur le taux de solidarité du sport professionnel vers le sport amateur ?

Par ailleurs, la mise à disposition des équipes nationales est, comme vous l'avez souligné, un facteur majeur de la redistribution entre sport professionnel et sport amateur ; le fait de pouvoir négocier avec la ligue une mise à disposition convenable des équipes de France est un élément stratégique de ces relations. Aussi, que faites-vous en matière de formation et d'emplois sportifs ?

Enfin, s'agissant de la lutte contre le dopage, M. Bruno Genevois, président de l'Agence française de lutte contre le dopage, semblait assez critique sur le Tournoi des six nations en déplorant qu'il n'y ait que deux contrôles anti-dopage par match effectué, et seulement des contrôles urinaires. Y a-t-il des progrès à réaliser dans ce domaine ?

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