J'apprécie fortement les vertus et les valeurs intrinsèques du rugby, qu'il importe de transmettre à notre jeunesse, à une époque où la notion d'équipe et l'importance de s'adapter à l'autre pour évoluer et réussir sont trop oubliées. Mais, s'il y a le Top 14 d'un côté, très belle image pour les territoires comme je le constate dans mon département, à Brive, il y a aussi les jeunes et leur formation de l'autre. Nous avons besoin de l'aide de la Fédération française de rugby pour que, localement, les petits clubs puissent mieux les encadrer et les entraîner. J'évoquerai en conclusion le sujet tabou de la « troisième mi-temps » et ses ravages sur nos jeunes, lorsqu'être un homme signifie ne plus pouvoir tenir sur ses jambes et que les retours en voitures se terminent en catastrophe. Serait-il possible d'expliquer que l'image du rugby sera encore plus belle si, au-delà des valeurs de ce sport, la troisième mi-temps devenait un moment de convivialité, d'amitié et de partage, et qu'il y a des frontières dangereuses à ne pas dépasser ?