N'est-il pas à craindre que le projet de Grand Stade centralise les moyens financiers au détriment des structures locales et des licenciés, notamment en milieu rural, et surtout bien au nord de la Loire ? Il est vrai qu'avec cet investissement et ses retombées économiques, l'avenir du rugby semble assuré, mais la redistribution reste floue car concentrée en Île-de-France. Pour favoriser la pratique de ce sport, fort de 1 800 clubs et de plus de 400 000 licenciés, il faut la renforcer au Sud mais surtout la développer au Nord. Si le développement au sein des communautés urbaines semble simple grâce aux infrastructures liées à l'urbanité, il n'en va pas de même pour les territoires ruraux. Comment la Fédération française compte-t-elle accompagner les clubs ruraux ? Je pense, par exemple, à celui d'Yvetot dans ma circonscription, qui compte 300 licenciés et dont je salue les encadrants et les bénévoles qui oeuvrent toute l'année en particulier sur l'aide au transport. Comment favoriser la cohésion et la mixité ? En résumé, quelle est votre politique pour le rugby des champs, au nord de la Loire ?