Je voudrais conclure sur les très importantes questions liées à la santé des joueurs. C'est un sujet qui nous tient particulièrement à coeur. Nous finançons une quatrième thèse sur la question, qui compare l'état de santé de joueurs avec celui d'une population témoin. Nous modifions en permanence nos règles pour tenir compte de ces questions.
La fédération consacre chaque année 22 millions d'euros aux assurances : nous mettons un point d'honneur à indemniser très correctement les joueurs blessés. Un joueur qui se trouverait invalide à 66 % serait ainsi indemnisé à hauteur de 4,5 millions d'euros. Nous sommes attentifs à la santé sous toutes ses formes.
S'agissant des éventuelles dérives constatées à l'occasion des troisièmes mi-temps, la fédération mène des actions pour rendre les jeunes plus responsables : songeons à l'opération « capitaine de soirée » ou au Prix de la convivialité responsable. Pour autant, la fédération et l'État ne peuvent pas tout ; il appartient aux clubs, mais aussi aux parents de ces jeunes joueurs, d'assumer également leurs responsabilités en la matière.